Les femmes ont plus vite froid que les hommes. Ce n’est pas un préjugé, mais une vérité due au fait que les femmes ont en moyenne moins de masse musculaire et que ce sont les cellules musculaires stimulées qui, en plus du métabolisme, produisent la chaleur corporelle. En outre les hommes ont en général une peau plus épaisse, qui les protège mieux contre la perte de chaleur. Les femmes, elles, ont souvent une masse graisseuse plus isolante, qui ne suffit pourtant pas à compenser le manque de musculature et la peau plus fine. On sent alors vite le froid.
D’abord, une bonne nouvelle : s’il est désagréable d’avoir froid, cette sensation est très utile, car c’est une réaction de protection du corps. Lorsqu’on a froid, la circulation sanguine se concentre sur les organes vitaux comme le cœur, le cerveau, les reins et les organes digestifs. Le sang circule moins dans les parties les plus éloignées du tronc, comme les doigts, les orteils, le nez ou les oreilles. On pâlit, on a la chair de poule, les muscles se mettent à trembler. Les tremblements produisent de la chaleur, mais avertissent aussi qu’il faut vite se vêtir plus chaudement ou entrer dans un lieu chauffé. Pour éviter cela, une bonne préparation, des vêtements chauds et quelques astuces sont utiles.
La lutte contre le froid commence chez soi, par une bonne alimentation. Certains aliments réchauffent, d’autres refroidissent. On peut commencer une journée de randonnée hivernale en mangeant des flocons d’avoine chauds, des graines de grenade et des kumquats et en buvant du thé au gingembre. Le gingembre réchauffe, comme les pruneaux ou les kumquats. D’autres fruits des pays chauds, la banane, le kiwi ou l’orange rafraîchissent et il vaut mieux s’en passer. Il faut aussi boire pendant la randonnée, ce que l’on oublie souvent, surtout l’hiver. Les classiques comme la menthe poivrée, le rooibos, le thé vert et le thé noir, complété par du citron, sont parfaits en été, car il rafraîchissent. En hiver, on choisira un chai ou un thé au gingembre, qui réchauffent.